22 Mai 2006
Naturellement les concurrents ne seront en rien tenus de participer aux investissements. Il faut bien que DT expie ce pêché capital qu'est sa position d'opérateur historique.
Le résultat de cette conception de la libre concurrence assez proche du parasitage, est que DT pourrait renoncer à son investissement. Et là on rigole, car cela reviendrait à bloquer le progrès technique au nom d'une sorte d'égalitarisme absurde, ce qui est, vous le noterez, très exactement ce que l'on reproche à toutes les formes de collectivisme !
L'européisme est bien une idéologie particulière et d'autant plus pernicieuse qu'elle s'ignore.
ajout du 23/5 : dans le même temps, cela n'empêche pas la Commission de regretter la lenteur des progrès en matière de hauts débits. Pas à une contradiction près...
cf. communiqué sur le site de Viviane Redding :
Bruxelles, le 19 mai 2006
Dans son premier rapport annuel d’avancement sur i2010 – volet consacré à l’économie numérique de la stratégie de Lisbonne révisée pour la croissance et l’emploi –, la Commission affirme que, pour tirer pleinement parti des technologies de l’information et des communications (TIC), les États membres de l’UE ont besoin de programmes de mise en œuvre plus ambitieux. Afin de contribuer à relancer la croissance, les États membres doivent intensifier leurs efforts visant à améliorer l'accès à l’internet à haut débit, faciliter la circulation de contenu numérique à l'échelle de l'UE, libérer des fréquences radioélectriques pour de nouvelles applications, intégrer la recherche et l’innovation et moderniser les services publics.