La lettre volée

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L'Union Européenne et l'OTAN, quel rapport ?

Un Valery (le même qui "emmerde le drapeau national et la Marseillaise" sur le blog de Jean Quatremer, je pense), me laisse un commentaire dans lequel il m'écrit que mes propos sur l'OTAN sont "ridicules. et uniquement fondés sur votre paranoia maladive".

J'avais écrit que l'Union européenne était le pendant de l'OTAN dans une relation contrôlée par les Etats-Unis.

Vaste sujet, sur lequel je me borne à lister quelques citations et faits, grapillés de-ci de-là.

Ce faisant je crains de conforter ce Valéry dans son appréciation, mais qui sait...

 

1. Zbigniew Brzezinski, dans l'incontournable Grand échiquier :

"l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires."

Rappelons pour les paranoïaques que Brzezinski a été National Security Advisor pour Jimmy Carter. Le conseiller pour la sécurité est choisi par le Président sans validation parlementaire et dirige la cellule de crise de la Maison blanche le cas échéant.

 

2. Le think tank européen officiel sur les questions de défense a trois objectifs, le dernier étant la relation avec l'OTAN :

 "L’IES contribue au développement de la PESC en assurant trois fonctions :

  • la recherche et le débat sur les questions de sécurité pertinentes pour l’Union ;

  • l’analyse prospective pour le Conseil et le Haut Représentant de l’UE ;

  • le développement d’un dialogue transatlantique sur l’ensemble des questions de sécurité entre tous les pays européens, le Canada et les Etats-Unis."

 

3. Bill Clinton, 1997 :

l’OTAN demeure le soubassement de l’une des oeuvres les plus remarquables de l’histoire : les quinze membres de l’Union européenne ont en effet réussi un véritable tour de force, celui d’avoir aboli la guerre comme instrument de relations entre eux. L’idée que l’Allemagne et ses voisins puissent un jour se refaire la guerre est aujourd’hui inconcevable, et personne ne met en doute la sagesse qu’il y a de préserver cet « espace civil européen » et d’en reculer les frontières temporelles et spatiales aussi loin que possible.

 

4. même source que 3 ; Joseph Biden, actuel sénateur américain en charge de la Commission des affaires étrangères :

L’élargissement répond en outre à un puissant impératif moral : tenir la promesse que nous avons faite aux anciens pays captifs de les accepter dans le giron de l’Ouest, et j’entends par là de l’OTAN et de l’Union européenne, parce qu’il me semble que les Européens doivent se mettre au diapason.

 

5. Juillet 2000, Forum transatlantique de Paris, Julian Lindley-French, chercheur au think tank européen pour les questions de défense :

La complémentarité entre l’UE et l’OTAN s’inscrit d’abord dans une logique historique. Elle renvoie au rapport profond entre le processus d’intégration européenne et la relation transatlantique.

·                 La sécurité est au cœur même du projet d’intégration européenne puisque celui-ci a été conçu comme un moyen de dépasser la logique des politiques de puissances et les coalitions changeantes à l’origine des conflits qui avaient trop longtemps dévasté le continent.

·                 Ensuite, les premières tentatives visant à donner aux Européens les moyens de prendre en mains leur sécurité et leur défense ont précédé la création de l’Alliance. La plus importante a précédé la création de l’OTAN. Le Traité de Bruxelles a été signé le 17 mars 1948. C’est le document fondateur de l’Union de l’Europe occidentale, qui inclut une obligation de défense collective pour ses membres. (France/Grande-Bretagne et pays du Bénélux.) Le début de la Guerre Froide amène les signataires à inclure les vaincus de la dernière guerre. La RFA et l’Italie rejoignent l’UEO, par les accords de Paris en octobre 1954.

·                 A l’occasion de la création de l’OTAN en 1949, qui étend à l’Europe la protection du parapluie nucléaire américain, on parle déjà de coopération avec l’UEO et de non-duplication des moyens militaires.

·                 La Communauté Européenne de Défense avait reçu le soutien des pays membres de l’OTAN qui n’y adhéraient pas (dont la Grande-Bretagne).


 

6. Pour mémoire, Javier Solana, actuel représentant de l'Union pour la Politique Européenne de Sécurité et de Défense , a été Secrétaire général de l'OTAN juste avant d'occuper son poste de "ministre des affaires étrangères de l'UE".




7. Robert Kaplan, The atlantic Monthly, publiciste américain néoconservateur d'un calibre à peine inférieur à Francis Fukuyama, en juin 2005

The ships and other naval equipment being built now by the Europeans are designed to slot into U.S. battle networks. And European nations, which today we conceive of as Atlantic forces, may develop global naval functions; already, for example, Swedish submarine units are helping to train Americans in the Pacific on how to hunt for diesel subs. [...] NATO is ours to lead—unlike the increasingly powerful European Union, whose own defense force, should it become a reality, would inevitably emerge as a competing regional power, one that might align itself with China in order to balance against us. Let me be even clearer about something that policymakers and experts often don't want to be clear about. nato and an autonomous European defense force cannot both prosper. Only one can—and we should want it to be the former, so that Europe is a military asset for us, not a liability, as we confront China.


Je traduis juste la première phrase, la plus marrante : "les bateaux et autres équipements navals construits aujourd'hui par les européens ont été conçus pour s'intégrer dans le dispositif militaire américain"...



C'est un florilège un peu décousu, mais suffisant pour inviter à la réflexion j'espère.

Voilà cher Valéry, je m'arrête là.


Bien à vous,

Edgar, paranoïaque diplômé


 

 

 

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V
C'est amusant j'avais failli te renvoyer vers cet article.Les Etats européens disposent de leur propre diplomatie, de leur propre politique commerciale exterieure, commune d'ailleurs, et avec de nombreuses confrontations avec les Etats-Unis et de leurs propres armées (moins puissant il est vrai les Européens préférant investir dans autre chose que la défense). Il n'y a clairement pas protectorat, c'est juste un fantasme.Bien sur il y a convergence de vue sur de nombreux points avec les Américains et une Alliance, mais lorsque les Européens souhaitent mener une politique différente ils le font. De Gaulle a fait fermer les bases américaines en France sans que cela pause problème. Les Européens ont participés avecl'Otan à la campagne contre le terrorisme en Afghanistan mais ont pour la plupart refusés de prendre part aux opérations en Irak qui se sotn donc faites sans l'Otan.Encore une fois du grand n'importe quoi donc.
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E
Leur propre diplomatie : assurée par l'ex secrétaire général de l'OTAN, en effet, et qui nous aurait probablement à avoir des troupes en Irak si la construction européenne avait été plus avancée,Leur propre politique commerciale : en effet, assurée par Peter Mandelson avec le talent qu'on lui connaît (cf. mon billet du jour et ses déclarations récentes sur les crispations françaises)Leur propre armée : TCE, art. I-42-2, si tu sais lire, la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans le cadre de l'OTAN prévaut sur celle de l'UE :"La politique de l'Union au sens du présent article n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l'Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre."Evidemment, personne n'écrira que nous sommes un protectorat, néanmoins il faut parfois savoir lire entre les lignes, surtout quand c'est écrit noir sur blanc.
V
>Les états européens sont des protectorats de fait, et "ce type", >comme tu l'écris, enseigne à Johns Hopkins University <br /> super<br /> depuis quand la parole du NSA est-elle parole d'évangile ?<br /> "protectorat de fait" : des preuves !<br /> >et une requête "zbigniew brzezinski" renvoie 729 000 citations  >sur google.<br /> L'argumentum ad Google... convaincant. <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Argumentum_ad_Google<br /> Si ça ne te donne pas envie d'arrêter deux minutes de débiter des salades, tu peux te dispenser de lire d'autres billets chez moi, ça va t'énerver.<br /> J'en ai vu d'autres. <br /> >ça ne te choque pas que personne n'envisage de sortir l'UE de >l'OTAN alors que nous sommes censés assister à l'émergence >d'un "contrepoids", et qu''en sens inverse, l'OTAN soit "gravé >dans le marbre" du TCE ?<br /> 1) L'Union n'est pas membres de l'Otan, elle ne peut docn pas en sortir. Ce sont les Etrats-membres (pas tous), dont la France, qui y adhèrent. Tu peux commencer par demander le retrait de la France de l'Otan, mais pourquoi faire une chose pareille ? Quel intérêt ? 2) Il y a des gens qui parlent de "contrepoids", d'autres de "pilier européen de l'Otan" tout en proposant concrètement les mêmes choses. Le temre de contrepoids est de toute manière impropre puisqu'une majorité des membres de l'Otan sont membres de l'Union et inversement : on ne se fait pas contrepoids à soi-même. J'imagine que ceux qui utilisent le terme pensent sans doute aux Etats-Unis et pas à l'Otan. Il n' a en fait que deux enjeux intéressants, le premier est de doter l'Union de moyens opérationnels lui permettant d'agir seule lorsque les Américains ne souhaient pas s'engager. C'est un challenge car les Européens dépensent bien moins que les USA pour leur défense. Le second enjeu est plus important : il s'agit de permettre aux Européens de définir une politique commune. lls y arrivent dans un grand nombre de domaines aujourd'hui, mais cela reste insuffisant. Les instruments de politique étrangère présents dans le traité constitutionnels doivent être mis en oeuvre pour avancer sur ce point. 3) L'Otan est mentionné dans le traité et alors ? La plupart des Etats-membres en font partie comme on l'a répété plusierus fois : on ne peut pas parer de défense européenen sans parler aussi de l'Otan, sauf à envisager de dissoudre cette organisation ce qu'aucun pays membre ne souhaite (la France non plus). 4) le "gravé dans le marbre" est toujours aussi misérable comme argument qu'en 2005. Le traité constitutionnel est plus simple à réviser que les traités actuels et certainement pas plus difficile. Ce n'est qu'une intox de plus des militants nationalistes.<br /> >qu'on parle de "complémentarité" au sein de la fondation >européenne pour les questions de défense me paraît relever >d'une euphémisation de bon aloi, la réalité est autre.<br /> La Vérité est ailleurs, on sait. Des preuves ! >Sur Solana, je suis informé, merci, du fait que de nombreux pays >sont membres de l'OTAN, la France pas tout à fait au même >degré que les autres d'ailleurs. Je vous renvoie la question : à >quoi ça sert aujourd'hui d'y rester ? <br /> Et à quoi ça sert de s'en retirer ? L'Otan a rempli sa mission historique de défendre l'Europe contre le communisme mais reste aussi l'instrument de l'alliance transatlantique. les outils de défense qui ont été construits dans ce cadre sont toujorus utiles. Ils n'ont d'ailleurs été mis en oeuvre dans des opérations militaires qu'après la chute du communisme : dans l'ex-Yougoslavie et en Afghanistan. L'organisation reste donc parfaitement utile de part et d'autre de l'Atlantique. L'Europe ne dispose pas aujourd'hui d'outil de défense équivalent ni de moyens semblables à ceux mis à dispositions par les Américains ans ce cadres : un grand nombre d'opérations proprement euroépennes ne peuvent pas aujourd'hui être menées sans les moyens de l'Alliance. Or en matière de défense les décisions ont des effets sur 30 ans (la durée de vie d'un modèle de navire voire d'avion) et ne se prennent pas sur un coupe de tête ou un désaccord passager.<br /> Je ne vois aucune bonne raison d'en vouloir à l'Otan sauf à vouloir satisfaire un anti-américanisme débile en vogue à l'extrême gauche et chez les nationalistes humiliés de devoir leur liberté esentiellement à une puissance étrangère et anglophone.<br /> >Appelez paranoia ma vision du monde moins simplette que ce >que vous nous servez soupe,<br /> En attendant c'est vous qui sortez des clichés sans argumenter. <br /> >mais ne continuez pas à me lire sans quoi j'en viendrais à avoir >moi aussi des doutes sur votre santé mentale...   :-)<br /> Je ne vous lis pas pas plaisir, je me documente sur l'argumentation des militants nationalistes que vous reprenez allègrement partout sur ce blog. <br /> Bon on a surement des points qui nous rapprochent sur d'autres sujet. Mais sur l'Europe tout ce que j'ai lu sur ce blog est purement consternant : alignement de clichés, désinformation, etc. Je vous invite à mieux cherche à comprendre les réalités plutôt qu'à l'interpréter à travers le prisme mental de l'extrême gauche qui s'est imposé à une partie du pays, faute de voir nos dirigeants proposer une vision lisible et cohérente du projet européen.
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E
Protectorat Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.<br /> <br /> Le protectorat est une des formes de sujétion coloniale. Il diffère de la colonisation pure et simple en ce que les institutions existantes, y compris la nationalité, sont maintenues sur un plan formel, la puissance protectrice assumant la gestion de la diplomatie, du commerce extérieur et éventuellement de l'armée de l'État protégé.<br /> <br />  <br /> Toute ressemblance...
V
Et alors ? Votre accumulation de citations ne démontre en rien votre point de vue.1) Ce type n\\\'engage que lui. Le terme de protectorat est complètement hors de propos - enfin si les mots ont un sens bien sur. Les Etats européens n\\\'ont rien à voir avec ce que l\\\'on appelle des protectorats. 2) Et alors ? la plupart des Etats-membres de l\\\'Union sont membres de  l\\\'Alliance atlantique il est logique qu\\\'un organisme qui ait pour vocation de travailelr sur les questions de défense s\\\'intéresse à la relation transatlantique. C\\\'est le contraire qui serait étonnant.3) Et alors ? Clinton a raison : si les Européens ont pu vivre en paix et construire l\\\'Europe, c\\\'est bien parce que leur alliance avec les Etats-Unis les a protégé de l\\\'impérialisme soviétique. Il faut souligner que les nationalistes français ont empêchés en 1954 la création d\\\'une armée européenne. Il ne restait donc plus que l\\\'Alliance atlantique comme instrument de défense afin de protéger l\\\'Europe contre la menace communiste.4) C\\\'est amusant vous ne citez que des Américains. Accepter des pays libérés du communisme dans l\\\'Otan est un risque pour les Etats-Unis : ces pays sont encore pour certains en phase de transition et dans un environnement instable. L\\\'Otan ayant un engagement d défendre ses membres, il est en effet souhaitable pour ces derniers que tout soit fait pour assurer la stabilité des nouveaux membres. Or ce qui marche aujourd\\\'hui en Europe, ce qui suscite de la stabilité et de la prospérité c\\\'est l\\\'Union européenne. Il est donc compréhensible que les sénateurs américains souhaitent limiter les risques en encourageant cet élargissement tout comme depuis longtemps beaucoup délus américains souhaitent que les Européens participent plus à leur défense dont les Américians ont longtemps assurés la plus lourde charge. A partir de là il est vrai aussi que l\\\'Union européenne souhaite pour les mêmes raisons et plus encore intégrer ces pays. Les sénateurs américains disent ce qu\\\'ils veulent mais ce sont aux Européens qui décident du rythme et des limites de cet élargissement.  Pour ma part je fais partie de ceux qui refusent les élargissements tant que l\\\'Union ne se sera pas enfin dotée d\\\'une Constitution lui permettant de fonctionner dans de bonnes conditions.5) Avez vous lu la citation que vous copiez-coller ? On y parle en effet de complémentarité. On n\\\'y parle pas de soumission. Vous avez encore fantasmé.6) Et alors ? Cela prouve surtout qu\\\'il a des compétences en matière de sécurité et de relations étrangères. Il faut que vous arriviez à comprendre que la plupart des Etats-membres (à commencer par la France) sont membres des deux organisations. Il est plutôt heureux qu\\\'ils soient en accord avec eux-même.7) Et alors ? On appelle ça l\\\'interopérabilité. A partir du moment où on est allié et où on travaille dans une organisation de défense commune on se prépare à agir ensemble et donc on se dote de normes permettant par exemple aux munitions des uns de fonctionner sur les armes des autres. Il s\\\'agit là de considérations techniques évidentes mais qui ne présume pas d\\\'un accord politique sur telle ou telle opération militaire hors bien sur la clause de solidarité en cas d\\\'attaque contre l\\\'un des Etats-membres. C\\\'est aussi cela qui permet aussi d\\\'envisager une défense commune européenne car les équipements sont déjà pour la plupart compatibles entre eux, que l\\\'on décide de les utiliser avec ou sans la participation des Etats-Unis.Aucun des points que vous ne citez ne vient en appui de vos propos. Que cherchez vous donc à prouver ? Comme je ne pense pas vraiment qu\\\'il puisse s\\\'agir de mauvaise foi il ne peut donc s\\\'agir que de paranoia.
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E
Les états européens sont des protectorats de fait, et "ce type", comme tu l'écris, enseigne à Johns Hopkins University et une requête "zbigniew brzezinski" renvoie 729 000 citations  sur google.<br /> Si ça ne te donne pas envie d'arrêter deux minutes de débiter des salades, tu peux te dispenser de lire d'autres billets chez moi, ça va t'énerver.<br /> ça ne te choque pas que personne n'envisage de sortir l'UE de l'OTAN alors que nous sommes censés assister à l'émergence d'un "contrepoids", et qu''en sens inverse, l'OTAN soit "gravé dans le marbre" du TCE ?<br /> qu'on parle de "complémentarité" au sein de la fondation européenne pour les questions de défense me paraît relever d'une euphémisation de bon aloi, la réalité est autre.<br /> Sur Solana, je suis informé, merci, du fait que de nombreux pays sont membres de l'OTAN, la France pas tout à fait au même degré que les autres d'ailleurs. Je vous renvoie la question : à quoi ça sert aujourd'hui d'y rester ?<br /> Appelez paranoia ma vision du monde moins simplette que ce que vous nous servez soupe, mais ne continuez pas à me lire sans quoi j'en viendrais à avoir moi aussi des doutes sur votre santé mentale...   :-)<br />  
T
Bonjour,"J'avais écrit que l'Union européenne était le pendant de l'OTAN dans une relation contrôlée par les Etats-Unis."Mouais, c'est (etait plutot) l'ambition de Albright (cf 3D) et peut-etre de qques britanniques et hollandais. On parle de compatibilite pour une raison assez simple: ce sont generalement les memes troupes qui agissent pour les actions de l'ONU/OTAN/UE. Normal, pour des raisons de cout, de rendre compatible les chaines de commandement +  armements (d'ou les references sur les bateaux de l'AM). Compatibilite ne veut pas dire soumission. La PESD/PESC est independante mais pas isolee: les Europeens informent donc les Americains de leurs decisions et les Europeens etant  presents en masse  au QG de l'OTAN, ils savent ce qu'il  s'y passe. Cordialement,TL
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E
Et comme en plus les américains écoutent la Commission, tout va encore mieux.