La lettre volée

Notes et idées : Politique, Bandes dessinées, Polars, Media, Actualité, Europe...

A gros traits...

Une brève dans un journal confidentiel (donc pas sur Internet) m'apprend que le groupe américain Carlyle investit dans un terminal gazier aux Pays-Bas.

Que du gaz algérien va arriver là bas.

Une petite recherche complémentaire m'apprend que les Etats-Unis cherchent de longue date à implanter une base militaire en Algérie (cf. forum doctissimo, assez vivant...) Le même forum indique que les russes de Gasprom recherchent également le gaz algérien et que l'Algérie est un champ de bataille entre les USA et la Russie.

Bref, l'Union européenne nous coûte 8 à 10 milliards d'euros nets par an qui servent à construire des autoroutes en Lettonie (pour simplifier). Pour financer ces travaux nous vendons par morceaux nos entreprises nationales et privatisons nos services publics.

Pendant que les Etats-Unis et la Russie se disputent l'influence dans des pays qui devraient être nos alliés naturels si nous savions, avec eux, revenir sur notre histoire commune, sans colonialisme.
Et notre argent serait sans doute mieux investi au sud de la Méditerranée qu'à l'Est.

Ah oui, mais ça ne cadrerait pas avec la mission assignée à l'Union européenne par les américains.













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O
Je n'ai pas eu le sentiment d"être toisé par les norvégiens, pas plus que mes camarades d'une classe d'intégration pour immigrants (irakiens, afghans, argentins... et quelques français). Il m'a semblé qu'il était plus facile d'être considéré que si nous avions été dans la même situation en France. Je ne parle pas seulement de la douceur des rapports sociaux au quotidien (très éloignée de la réalité française) mais d'une forme de curiosité envers les "modèles" dont nous pouvions être porteurs. Est-ce que je te réponds ? Tu voulais peut-être dire autre chose (je réagis au terme "toisé") ? En ce qui concerne le pétrole et l'U.E, est-ce que je peux te rappeler, sans te toiser, que le premier référendum (1972) date d'avant le premier forage ? La bourgeoisie norvégienne, très impliquée dans la réalité pétrolière est également très favorable à l'intégration du pays à l'U.E. Donc je ne dis pas que le sentiment de pouvoir vivre sans l'Europe n'a rien à voir avec la prospérité gazière, je dis seulement que c'est aller vite en besogne et que les européens si bavards sur nos raccourcis voient rarement les leurs. Par exemple, on peut aussi, Thomas, se risquer à réfléchir à la géographie comme facteur, parmi d'autres, d'une pensée collective de l'autonomie et de la responsabilité. Pour le chahut europhile dont sont victimes le DK et la Suède, tu sais bien que le monde du Oui, là bas, profite de l'angoisse liée à la crise pour dire et redire son désir d'Europe. Rien n'a changé de ce point de vue. Ca s'entend plus, c'est tout. Et ils reviendront à la charge autant de fois que nécessaire.En ce qui concerne l'ex chancelier, si tu as son numero perso... ça m'intéresse.
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T
Quand tu passes dans les pays scandinaves ils te toisent avec leur Norsk Autonomy. Quand tu viens des Iles Féroé pour rejoindre Bergen en Norvège, tu vois de minuit à 7 h du matin à perte de vue les plateformes de pompage et les torchères. Le ferry fait même du slalom entre. Là tu as compris que les Norvégiens n'ont pas besoin de l'Europe. Les bénéfices du pétrole norvégien sont placés dans un "Fonds pour les générations futures", mais les assets se sont cassés la guele comme partout. Si bien que la Norsk Autonomy s'effondre avec l'Islande en faillite et aidée par le FMI, mais aussi avec le DK qui songe subitement avant la "crise" à devenir membre de l'eurozone et qui est bien chahuté avec les carry trades (spéculation sur les devises) et les spreads (emprunt d'Etat et leurs taux comparés aux autres pays) en ce moment. La Suède se pose sérieusement des questions au sujet de l'Eurozone. Même l'Ecosse... Le Lituanie est cuite depuis deux mois. Et l'effondrement de la Lettonie et l'aide de crédit du FMI sont passés totalement sous silence lundi dernier. Donc ça gaze, mais on ne sait plus trop dans quel sens. Enfin Putin et son conseiller attitré de Gasprom, l'ancien chancelier Schröder, officiellement SPD, savent mieux où sucer sans pomper.
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O
La Norvège, qui ne fait pas partie de l'U.E et s'en réjouit chaque jour, a investi massivement dans le gaz algérien, il me semble.(et non seulement on n'y vend pas les services publics, mais on les développe).
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