La lettre volée

Notes et idées : Politique, Bandes dessinées, Polars, Media, Actualité, Europe...

The murder artist, John Case (Magie noire)

murder-artist.jpgChacun a des problèmes au boulot, d’argent, de couple, d’enfants, de parents, multiples, complexes et enchevêtrés. Un bon polar vous fait croire, pendant quelques heures, que le seul problème qui importe pour l’heure est de retrouver un serial killer, un tueur à gages, un comploteur ou tout autre élément d’une combinaison propice à créer l’intrigue.

Ici, les deux jumeaux d’un journaliste sont enlevés, et, comme une mise en abîme de la situation du lecteur absorbé, on voit ce journaliste tout larguer pour les retrouver.

Sa femme l’a de toute façon plaqué, mais il largue son boulot, malgré une situation financière précaire, pour se consacrer à plein temps à la quête d’un kidnappeur que la police elle-même a renoncé à attraper. C’est excellemment fait et, un peu comme dans The Vanished Man, on évolue dans le monde de la magie. Mais, alors que le polar de Jeffery Deaver s’intéressait à l’habileté extraordinaire des magiciens, John Case insiste plus sur le rôle social de la magie, sa signification et sa proximité de la religion - un passage épatant sur Jésus comme magicien.

Bien vu sur quelques travers de nos sociétés : ses gamins à peine enlevés, notre héros journaliste s'entend conseiller de prendre un agent pour gérer sa communication avec les médias et optimiser sa couverture médiatique...

Un peu long, comme pas mal de grosses machines américaines, mais bon.


(paru en français sous le titre Magie Noire)

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