François et Nicolas

Parmi mes vieux billets, quelques uns sont nuls, je vous les épargne, mais j'aime bien celui là, du  29 novembre 2003. Depuis, Sarko a su se bricoler quelques idées, et François s'est fait piquer son joujou par quelqu'un qui ne supportait plus sa vénération du papa Jospin :

Pour rester en famille, quelques commentaires sur la transcription du débat Sarkozy-Hollande dans Le Monde cette semaine.

1. Hollande par trois fois expose les thèses libérales, en précisant qu'elles ont leur valeur et leur mérite. Rien de grave (le public était ESCP), le problème c'est que le socialisme selon François n'en a guère, lui, de mérite. Un mélange de citoyenneté, d'égalité des chances et de je ne sais plus quoi. Un filet d'eau à peine tiède...

2. François se réfère à maintes reprises, à Lionel Jospin pour contrer les résultats du gouvernement, tels qu'exposés par Sarkozy. Il faudra un jour lui dire que Yoyo c'est fini, sinon on est pas sortis de l'auberge (à moins que, quand Laurent et Dominique auront été trop méchants avec François et qu'ils lui auront cassé son beau parti, Yoyo soit appelé à la rescousse - on gagnerait au change).

3. Le vide intellectuel (qui est capable de citer une revendication forte du PS aujourd'hui - ou, soyons justes, de l'UMP ?) du débat politique, ne laisse place qu'à des débats personnels. Dans ce cadre, il est évident que Sarko est aujourd'hui le meilleur politique français. Il n'en reste pas moins que ni de lui, ni de François, on ne peut attendre un exposé clair de leurs idées...