Une BD courte mais subtile et tendre. Keiko Ichiguchi a voulu raconter et rendre hommage à de jeunes étudiants allemands (Hans et Sophie Scholl, Christopher Probst, membres du groupe de la Rose blanche), morts pour avoir, à leur façon, résisté aux nazis. C'est moins violent que les Trois Adolf, de Tezuka, mais on y suit aussi l'impact de la guerre sur les rapports humains. Le dessin est un peu éthéré, très doux, mais il s'accorde bien avec l'âge des protagonistes. Pas mal du tout.