Le système de santé français premier de l'Union européenne, selon un institut de recherche sur la
santé !
Dieu du ciel ! Et Jules de What's next qui venait juste de
poster avec délectation un extrait de Claude Imbert cité par Giesbert :
"Il est une réalité que tous les somnifères, toutes les défausses détestables de la campagne ne peuvent dissimuler : La France ne va pas bien. Notre pays est l'homme malade de l'Europe. Et malade de la maladie de l'époque, entendez : malade dans sa tête. Malade, d'abord, des mensonges par ommission, malade d'ignorer la dégradation mesurable, patente, de sa puissance économique, malade de la clochardisation de son enseignement et de sa justice, malade de son vieillissement démographique, malade de ses dépenses sociales au point que l'accroissement récurrent des prélèvements obligatoires intervient chaque année comme le symptôme fatal d'une implacable paralysie."
Sont-ils inconscients ces suédois qui ont donc noté les systèmes de santé européens ? Ils doivent l'être (d'ailleurs une partie de leur site est en français).
Voilà pourtant ce qu'ils écrivent : "France emerges as the 2006 winner of the Euro Health Consumer Index, "with a technically efficient and generously providing healthcare system". France scores 576 out of 750 maximum points. 2005 years winner, the Netherlands, now takes the silver position, followed by Germany. Estonia and Slovakia gets the highest ranking in the category "value for money".
Ils ont relevé les points suivants :
- 4 pays sur 25 ont un répertoire des prestataires de soin (et un seul un système de notation)
- les 3/4 des pays ne peuvent soigner un cancer avant trois semaines
- 1/3 des pays offre un accès direct au spécialiste, idem pour le droit d'avoir un deuxième avis médical.
- 1 pays sur deux interdit l'accès au dossier médical
- 2 gouvernements sur trois retardent le lancement de nouveaux médicaments.
Comment donc tout n'irait pas si mal ? Ce serait dommage que Giesbert ait été dégoter un éditorial de Claude Imbert datant de 1988. Allons, on trouvera bien quelque nouvelle bien calamiteuse pour se flageller, c'est si bon !
Heureusement, la presse française ne reprendra rien de ce classement, sauf éventuellement pour en dire du mal. C'est si bon de se détester...