15 Mars 2008
Le mal que peut parfois apporter à la société, à une classe, une race, un Etat cette bonté insensée pâlit en comparaison de la lumière qu'irradient les hommes qui en sont doués. Elle est, cette bonté folle, ce qu'il y a d'humain en l'homme, elle est ce qui définit l'homme, elle est le point le plus haut qu'ait atteint l'esprit humain.
La vie n'est pas le mal nous dit-elle.
Cette bonté n'a pas de discours et n'a pas de sens. Elle est instinctive et aveugle. Quand le christianisme lui donna une forme dans l'enseignement des Pères de l'Eglise elle se ternit, le grain se fit paille.
Elle est forte tant qu'elle vit dans l'obscurité du coeur humain, tant qu'elle n'est pas l'instrument et la marchandise des prédicateurs, tant que la pépite d'or ne sert pas à battre la monnaie de la sainteté.
Elle est simple comme la vie. Même l'enseignement du Christ l'a privée de sa force : sa force réside dans le silence du coeur de l'homme.