Comme parent, je ne peux que protester contre la décision du gouvernement de supprimer l'école du samedi matin.
La décision est parfaitement cohérente avec les déclarations de Sarko pendant la campagne, qui trouvait idiot qu'un caissier ait besoin de lire la Princesse de Clèves (pourquoi demander à la chair à canon de penser ?). Les racailles n'ont qu'à faire du sport !
Sous couvert de décision pédagogique, il s'agit bien en réalité de faire des économies. Darcos s'en est sorti en annonçant qu'il allait demander à la Mairie de Paris d'organiser des centres de loisirs le samedi matin. Voilà qui relève de la mécanique générale qui tend, pour l'Etat, à se défausser de son rôle sur les collectivités, sans compensation budgétaire. Et puis, à ma connaissance, il reste pas mal d'écoliers en dehors de Paris...
En tant que parent, j'apprécie le samedi matin où les enfants sont à l'école, c'est un des rares moments où l'on peut ne pas être au travail et être sans les enfants - et ils en bénéficient aussi, à leur retour, du repos de leurs parents. Ca sert à assister à des réunions de parents d'élèves, ou à faire ce qu'on veut. Et les enseignants à qui j'en ai parlé m'ont tous dit que le samedi matin était un jour où les cours passaient bien, qui servait à faire le point sur la semaine, en douceur.
Ce n'est pas forcément une décision criminelle, c'est juste que prise à la hâte,bricolée, dissimulant des économies budgétaires, ça va transformer un peu plus l'école en machine à bourrer les cerveaux, au détriment des enfants, qui devront apprendre autant en moins de temps.
Mais je suis content que ces économies servent à payer les cadeaux fiscaux de l'équipe Sarko...
Et je n'oublie pas que ces économies budgétaires nous sont imposées par les critères dits de Maastricht.
Comme parent, je ne peux que protester contre la décision du gouvernement de supprimer l'école du samedi matin.
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