La lettre volée

Notes et idées : Politique, Bandes dessinées, Polars, Media, Actualité, Europe...

Arnaud Montebourg est-il l'auteur du blog François Mitterrand 2007 ?

Je le crois, j'avais expliqué cela ici. Kozlika penche pour Erik Orsenna (merci à M. l'entremetteur).

Je pensais déjà que l'ineffable Arnaud avait rédigé le Au secours, Lionel revient, publié chez son pote Guy Birenbaum.
Arnaud-FM a appelé récemment à un vote au PS démettant Hollande de son poste au PS, nous verrons bien, si cet article 6-11 des statuts du parti est invoqué, d'où part le coup et à qui il profite.

Mise à jour, 2 juin : Montebourg dit tout le bien qu'il pense de Montebourg... Il écrit du mal de Peillon.

Un commentateur résume parfaitement ce que je pense de l'attitude puérile de FM-Montebourg : "Voyez-vous, Mitterrand ne savait pas que mordre, il savait aussi faire taire les rancunes et rassembler lorsque les échéances l'imposaient".

Dernier point : Montebourg est obsédé par ce qui s'est passé, il y a 15 ans, dans les chiottes du Conseil régional de Normandie (verbatim :
"Et plutôt [que] de s’interroger sur des choses bien futiles, demandez donc à M.Aphatie ce qu’il a vu, il y a quinze ans, dans les toilettes du Conseil Régional de Haute-Normandie.")  On croît rêver. Le principal défaut de Montebourg n'est pas son conjoint, c'est certain, c'est lui-même.


Post scriptum : confirmation de l'hypothèse Montebourg, ici.




Rappel :

 
6.11 Consultation directe des adhérents
Sur proposition du (de la) premier(e) secrétaire du Parti, du bureau national, de 35 fédérations ou à la demande d'au moins 15 % des adhérents (par rapport au nombre arrêté au 31 décembre de l'année précédente), le conseil national peut décider, après en avoir débattu sur le fond et à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres, d'organiser une consultation directe des adhérents en leur soumettant une question rédigée simplement. Le conseil national fixe les modalités de discussion collective et d'organisation des votes en découlant.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Une caractérisation de plus de l'auteur du blog : c'est un féru de stratégie, mais peu clairvoyant en la matière :http://francoismitterrand2007.hautetfort.com/archive/2007/05/20/hollande-et-royal-dimanche-frivole.html20.05.2007Hollande et Royal, dimanche frivole    Je viens de lire les propos de François Hollande dans le « Journal du Dimanche ». Tout cela est très intéressant et pour ceux qui en douteraient encore, il sera candidat, quand il le voudra, à sa succession.Deux jours plus tard : Hollande n'est pas candidat à sa propre succession======14 avrilhttp://francoismitterrand2007.hautetfort.com/archive/2007/04/14/rocard-et-peuple-de-gauche-sarkozy-et-bel-esprit.html Au-delà même de cette simple remarque de circonstance, et de bon sens, Rocard n’a jamais compris que la construction d’une majorité de gauche réelle signifiait que l’on rassemblât une majorité politique identique à la majorité sociale du pays. Sa stratégie socialo centriste écarterait de toute majorité, de tout accès à la représentation aux affaires, les électeurs de la gauche laborieuse et populaire, les ouvriers, employés, petits salariés, les déclassés, abandonnés, exclus, tous gens qui n’auraient plus comme seul exutoire que de se manifester par des votes de désespoir, extrémistes et jusqu’auboutistes, une situation, qui, a long terme, engendrerait une crise majeure et violente dans ce pays. Est-ce vraiment cette perspective que les Socialistes veulent offrir à la France ? Non. Les héritiers de Jaurès et de Blum ne doivent pas se détourner de ceux pour lesquels ils ont inventé l’idée socialiste, et ce, dans le seul but de s’offrir le plaisir masochiste de se voir accorder des images et bons points par Alain Minc, Jacques Barrot, Alain Duhamel, Jacques Julliard, Olivier Duhamel et les « Gracques », ces gens dont l’avis compte, certes, dans le 7eme arrondissement de Paris, mais beaucoup moins en banlieue, dans le Nord, la Lorraine et partout où la détresse sociale se répand.Quelques jours plus tard :26.04.2007Stratégie et Epinay, Chevenement et Royal    L’intérêt national exige que tout, je dis bien tout, soit mis en œuvre pour battre le candidat de l’UMP. Beaucoup de socialistes n’ont pas encore compris que la victoire de ce candidat là, qui dispose de moyens financiers et médiatiques, comme jamais candidat de droite n’a eu à son service depuis de Gaulle, les renverra dans l’opposition pour vingt ans. Un vieux rêve de la droite française peut se réaliser le 6 mai, s’offrir par les urnes et tout à la fois, un 2 décembre 1851 et un 13 mai 1958.    Compte tenu de ce qui précède, Ségolène Royal ne doit rien négliger qui puisse lui permettre de créer les conditions de sa victoire d’ici au 6 mai prochain. Hier, Bayrou a porté un coup terrible à Nicolas Sarkozy, et pour tout vous dire, il en a même fait plus que ce que j’attendais. En mettant en garde contre la concentration des pouvoirs entre les mains de Sarkozy, au cas où ce dernier serait élu, il a probablement détourné de ce vote de nombreux électeurs lui ayant accordé leur suffrage dimanche dernier.  Les socialistes doivent laisser Ségolène Royal gérer cette affaire là. J’entends que certains protestent, ici où là, et hurlent à la trahison. J’entends qu’ils dénoncent le renversement d’alliance. J’entends, enfin, qu’ils en appellent à l’héritage du congrès d’Epinay. 
Répondre
E
Tu as raison Olivier. J'ai été profondément anti-mitterrandiien (le côté Versailles justement), mais je reconnais qu'il avait une carrure d'exception. Ségolène a bien capté, elle aussi, l'arrogance du personnage sans, malheureusement, atteindre le même niveau d'analyse de la situation politique.
Répondre
O
Merci Edgar de rappeler dans ton commentaire (fût-ce sous forme elliptique, en creux) que, de François Mitterrand, on peut aussi retenir autre chose.Je me souviens de sa classe, de sa tenue, de sa résistance.
Répondre
J
Il avait pas tort sur François Hollande d'ailleurs.
Répondre
E
il suffit de revoir Montebourg se délecter de son bon mot sur "le plus gros défaut de ségolène c'est son compagnon", pour comprendre que cet homme se vendrait pour un bon mot.Or FM 2007 ne contient pas une ligne de politique avec un P, juste des ragots, de la tactique et quelques bons mots.Il n'a retenu de Mitterrand que l'arrogance, la morgue et le côté hautain.
Répondre
K
Tu n'es pas loin de m'avoir convaincu, d'autant que je viens de lire les tout premiers billets dans lesquels je n'étais jamais allée fouiller (je n'ai découvert ce blog qu'à la mi-avril). La lecture de ces premiers billets m'a surtout plus ou moins convaincue qu'on n'avait peut-être pas affaire à un écrivain : il y a une progression stylistique au fil des semaines qui me laisse à penser qu'un « pro » aurait su ajuster le tir dès le départ et non au fil des semaines. Et les erreurs (soi pour soit, subjonctifs hasardeux, dysphonies) ne me semblent pas si « calculées » que je l'avais jugé à la première lecture.Attendre et voir en effet l'évocation éventuelle de l'article 6-11...Je n'écarte pas non plus – pourquoi pas – une possible annonce d'une édition papier du blog chez Birenbaum (qui serait tombé dessus tout à fait par hasard) et dans ce cas un maintien de l'anonymat...Ou les deux :)
Répondre