C'est ce que tend à suggérer Robert Harris, auteur de l'excellente uchronie Fatherland, dans un article du Herald Tribune (The war on terror that ruined Rome).
Il rappelle que suite à une attaque de pirates sur le port d'Ostie, en 68 avant JC, Pompée se fit déléguer des budgets croissants et entama les libertés romaines.
Pour ce qui est d'entamer les libertés, les USA ont commencé (et un économiste comme JB Delong , ex sous-secrétaire d'état au Trésor, relaie un appel à la désobéissance pour les soldats à qui l'on demanderait de torturer). Pour les aspects budgétaires, voir ici.