Le combat ordinaire, tome 4, Planter des clous, de Manu Larcenet
9 Avril 2008
Rédigé par Edgar et publié depuis
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Juste quelques lignes pour le dernier de cette excellente série qui reflète parfaitement le désarroi d'une génération revenue de toutes illusions politiques. Pour Marco, la photo reste comme un moyen d'exprimer quelque chose qui n'est plus porté par les débats politiques.
Lareenet dépeint la tristesse d'un chantier qui se ferme, la fin d'une forme de vie collective que rien ne viendra remplacer (lire aussi le très bon Noir métal) et le désarroi des anciens militants qui n'ont plus de cause à soutenir.
Excellente BD, pas noire, subtilement mélancolique.
excellente référence... Manu engoncé entre observations fines mais sans ouvertures, psys escrocs et nécessaires, crises d'angoisse, l'amour et les responsabilités qui vont avec, un regard photograpique qui tente, malgré tout, de rejoindre le monde et de faire corps. J'adore cette BD.salutations
Ya Eviv qui a récemment fondu un plomb sur Zemmour : un extrait à mon avis significatif en vidéo, avec Méluche en libéro un peu seul dos au but.http://egoborone.free.fr/?p=160Merci !
assez d'accord sur l'idée que la lutte des classes n'est pas la seule chose importante : que la sociologie explique 90% des phénomèes de masse, c'est sans doute vrai. Mais les 10% restants sont peut-être ceux qui font la différence.bonnes vacances !
Maintenant, sur le fond et pour faire bref (je pars en congés), je crois que tant nos politiques monétaires que nos déficits publics ne sont pas étrangers tant à la présence et la puissance des investisseurs purement financiers à la recherche de simples profits croissants qu'à leur capacité à souvent proposer à d'honnêtes patrons plus d'argent pour leurs entreprises qu'ils n'auront jamais l'espoir d'en gagner toute leur vie en faisant simplement un job de patron. En ce sens, tous les socialistes ne sont pas des hypocrites, même si certains le sont effectivement, et d'autres simplement sots ou énarques.Sous cet angle, la force de l'Euro et l'hypothèse d'une sévère crise financière aux USA me semblent tous deux salutaires : ils pourraient aider à recréer une place au soleil pour les simples entrepreneurs.Je rêve peut-être un peu mais malgré toute la sympathie que j'ai pour la lutte des classes, je pense que cette idée puissante ne suffit pas à tout décrire : nul n'est jamais obligé de n'être que le simple membre d'une classe.
Non, non, aucunement : je reconnais à Eric Zemmour un réel talent pour savoir dire uniquement ce qui sert ses positions. Je ne vous étonnerai pas je pense en vous disant que pour cette raison, je lis assidument ce qu'il écrit sans pour autant y adhérer le moins du monde : ne serait-ce que parce qu'il met utilement le doigt sur certaines contradictions qui ne me seraient pas forcément facilement venues à l'esprit.Maintenant, sa prédiction de chars russes dans Paris aura quand même fait long feu..
Ah Gus, je sens comme une désapprobation !Deux choses :je ne crois pas aux entreprises chasseuses de primes et qui s'amusent à délocaliser pour le plaisir, mais je suis toujours un peu étonné de certaines protestations socialistes quand une boîte ferme, alors que le discours et les actes en la matière sont plutôt flottants - cf. le célèbre "l'Etat nepeut pas tout".C'est bien de vouloir devenir le parti de l'entreprise, encore faut-il savoir être, le moment venu, le parti des salariés de l'entreprise qui ferme.Bref, si tu n'as pas lu cette BD, ne te laisse pas arrêter à ta réaction sur cette case, je pense que ce serait dommage...
C'est vrai : les socialistes - il faut bien les appeler par leur nom ! - usent de l'hypocrisie avec un zèle complet : ils décident d'un vote de censure CONTRE l'ENTREE de la France dans les structures militaires in tégrées de l'Otan, or ce sont les socialistes, qui en 1966, avaient déposé également une motion de censure...CONTRE sa SORTIE, décidée par de Gaulle...Amitiés.JL
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