Notes et idées : Politique, Bandes dessinées, Polars, Media, Actualité, Europe...
8 Mai 2012
"The most single-minded sovereignist is the most resolutely ignored by the media: François Asselineau, a former senior government official who has founded a party, Union Populaire Républicaine, dedicated to the sole proposition that France must leave the EU to recover its freedom of action. Deprived of any media coverage whatsoever, or even mention of his existence, Asselineau spreads his arguments by extremely didactic conferences on the history and meaning of the European Union enterprise as a means to make Europe subservient to the United States. Aside from his desire to restore his country’s sovereignty, there is nothing extremist or even eccentric about Mr Asselineau, and it says something about France that he was unable to obtain even twenty of the 500 mayors’ signatures required to run for president, while two small Trotskyist candidates qualified (not to mention the follower of Lyndon Larouche and the ex-Trotskyist, Jean-Luc Mélenchon, who heads the Front de Gauche). In France, Trotskyism in its various forms is more integrated into political life than is defense of national sovereignty, partly thanks to the many former Trotskyists in the media."
La suite est ici, il s'agit d'un article général sur l'élection présidentielle.
J'ajoute la traduction réalisée par un bénévole :
"Le souverainiste le plus tenace est le plus résolument ignoré par les médias : François Asselineau, un ex-haut fonctionnaire du gouvernement qui a fondé un parti, l'Union populaire républicaine, qui se consacre à défendre une unique proposition selon laquelle la France doit sortir de l'Union européenne pour recouvrer sa liberté d'action. Privé d'une quelconque couverture médiatique, ou même de simple mention de son existence, Asselineau développe ses arguments à travers des conférences extrêmement didactiques sur l'histoire et la signification de la construction européenne en tant que moyen d'asservir l'Europe aux Etats-Unis. Si l'on met à part sa volonté de restaurer la souveraineté de son pays, IL N'Y A RIEN D'EXTREMISTE OU MEME D'EXCENTRIQUE CHEZ M. ASSELINEAU [c'est le traducteur qui souligne] et c'est une chose significative concernant la France qu'il n'ait pu obtenir même une vingtaine des signatures de maires requises pour être candidat à la présidence, tandis que deux petits candidats trotskystes se sont qualifiés (sans parler du disciple de Lyndon LaRouche [Jacques Cheminade], ni de l'ex-trotskyste Jean-Luc Mélenchon qui dirige le Front de gauche). En France, le trotskysme dans ses diverses formes est davantage intégré à la vie politique que la défense de la souveraineté nationale, en partie grâce aux nombreux anciens trotskystes dans les médias."