18 Février 2007
Un bon recueil de chroniques, au style attachant : « ...depuis vingt ans, le nombre des victimes de la misère en Europe a été multiplié par dix. Ainsi l'Etat le plus peuplé de l 'Europe des 25 c'est l'état de pauvreté...»
A travers l'actualité, Jean Lévy entend éveiller l'attention du lecteur sur les biais de ses media préférés : France Inter, Le Monde, France 2. Il les montre en effet attentifs avant tout à diaboliser leurs ennemis et promouvoir leurs amis, tout en écartant les faits gênants.
La diabolisation pousse à présenter toute révolte sociale comme un premier pas vers l'anarchie ou le totalitarisme. « Anarchie » les révoltes des banlieues, décrites à tort comme communautaires ; « Totalitarisme », lorsqu'il s'agit de condamner toute tentative politique de ne pas plier aux lois du marché et de la concurrrence guerrière. Le Venezuela, l'Iran,
A côté du pilori figure la liste des scandales oubliés : les responsables du désastre du Crédit Lyonnais ont finalement écopé, en 2006, d'un euro de dommages et intérêts, le rôle de l'Allemagne dans l'éclatement de
Cela ne serait pas grave si le mouvement social ne venait à être lui-même perméable à cette permanente promotion d'un libéralisme simplifié. Jean Lévy souligne drôlement un texte préparé par le direction confédérale de
L'idéologie n'est pas morte ! On souhaite que l'auteur ouvre un blog pour pouvoir profiter, au quotidien, de sa vigilance citoyenne !