La lettre volée

Notes et idées : Politique, Bandes dessinées, Polars, Media, Actualité, Europe...

Photos de Syrie

Olyvier, commentateur régulier ici, revient de Syrie, après son voyage en Anatolie.

Juste un message rapide à ce propos pour signaler qu'il a mis en ligne une centaine de photos très prenantes sur un deuxième blog photos.

La Syrie fait partie de ces rogue states dont on ne parle qu'avec un dédain mêlé de suspicion (on devrait ajouter Israël à la liste des rogue states, ce ne serait que justice...)

Les photos nous rappellent que la Syrie est peuplée d'humains, d'écoliers, de femmes, de paysans. Elles disent la normalité avant tout, et en ces temps d'anathèmes c'est déjà beaucoup.

Bref, j'ai beaucoup aimé. Allez voir.

J'ai extrait trois photos parmi d'autres :









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O
Au delà du maniement de la technique photographique elle-même (que je dois largement améliorer), toute la difficulté était de banaliser (ni pittoresque, ni spectaculaire, ni larmoyant...), sans être (trop) ennuyeux.[Je serais tenté de dire que le spectaculaire porte la violence comme la nuée l'orage, en paraphrasant Jaurès, je crois.]Je crois avoir trouvé un début de réponse lors de l'exposition qui se tient au Centre culturel suédois I love Borås, ou s'étale une conception de la photographie "démocratique", non donneuse de leçon, non dénonciatrice, touchante sans jamais être complaisante ou facile. C'est un très beau travail. Je vais tenter de m'en inspirer pour l'Irak (départ en fin de mois).Dans la série que tu signales à tes lecteurs, j'ai un faible pour l'entraînement de hand à Raqqa. Certes, les garçons qui jouent au ballon... dans la vie c'est un peu mon kif. Mais je crois que les photos disent autre chose (une normalité, des aspirations banales dans un contexte différent du nôtre, la Syrie des Assad, et le goût de vivre de la jeunesse), choses que tu as su voir, cher Edgar. Merci.Je précise que des toutes les régions de Syrie, Raqqa demeure la plus baassiste.Au fait, j'y avais rencontré aussi (certains savent que j'ai beaucoup rencontré là-bas...) un prof irakien de littérature française. Il vendait des kébabs... et me disait combien il aimait Les misérables d'Hugo. Je lui ai dit qu'à mon sens la France était née d'un roman, et que c'était celui-ci, Les misérables et que tous les Javert et Thénardier de ces temps ne font que renforcer ma certitude.
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