22 Novembre 2011
Vouloir tout lire, avoir tout lu, faire lire ses enfants, être intelligent, comprendre plus vite que les autres, lire de la philosophie quand personne n'en écrit plus, écrire des romans quand personne n'en lit, rien de cela n'est réservé aux porteurs du nom juif. Tous les immigrés s'en confortent, pour peu qu'ils ne se laissent pas abrutir par l'humilité vicieuse. Tous ceux aussi qui, assurés de généalogies autochtones et de patrimoines solides, ont reconnu en eux-mêmes cette barre de bâtardise qu'on appelle un talent.
Jean-Claude Milner - Penchants criminels de l'Europe démocratique