25 Janvier 2007
En vertu de la Loi du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985sur le droit d'auteur, codifiée dans le code de la propriété intellectuelle, nous souhaitons vous facturer la carte utilisée sans autorisation préalable. Le tarif est de 200 € TTC pour le droit de reproduction, tarif que nous appliquons aux magazines de presse spécialisé qui utilisent les cartes de Mapposter.eu et Eurominority.eu. A cet effet, nous souhaiterions obtenir vos coordonnées postales pour vous expédier notre facture."Le 29 mai 2005 restera dans l'histoire de France comme la date d'un désastre. Est il comparable au désastre de 1940 par la perte d'audience de la France, devenue l'homme malade de l'Europe, perdant toute son influence? Je ne sais pas"
Bon, moi aussi je ne suis financé par personne, et n'ai pas envie de soutenir de 200 € l'action progressiste d'Eurominority. J'ai donc retiré la carte de mon article, en renvoyant directement au site d'Eurominorité. Il s'agit à mon sens plus de censure que de protection de droits intellectuels puisque j'imagine que Jean Quatremer a, lui, le droit de la laisser en ligne.
Ca m'apprendra à mal penser !
Morale de l'histoire : comme l'écrit en commentaire en bas de mon article l'auteur de cette carte, j'ai pris un raccourci en écrivant que la carte d'Eurominorités était financéé par l'UE. Mea culpa donc. Mais minima culpa car je demeure persuadé que le fond de ce que j'écris est vrai : les mécaniques européennes sont, aujourd'hui, des machines à déconstruire les états-nations, morceau par morceau.
Je continuerai à réfléchir à voix haute sur ce thème, avec parfois de nécessaires raccourcis, quotidiennement égalés par les pro-UE. Un petit florilège des "raccourcis du camp d'en face", pêchés dans les commentaires du blog de Jean Quatremer, les auteurs se reconnaîtront :
"L'UE n'impose pas de parler une langue ou une autre. Vous, si.
L'UE n'interdit pas de pratiquer une langue, Vous, si."
"anti européen et germanophobe? Avez vous aussi des problèmes avec d'autres nationalités ou des religions particulières?"
"Une raison de plus pour confier l'enseignement supérieur à l'UE ?"